Dvar Torah publiés par Tomer Debora

PARACHAT NITSAVIM

Notre Parasha commence par les mots : « Vous vous tenez debout, vous tous, aujourd’hui, devant Hashem votre Dieu. » Il est à noter que nous lisons toujours cette Parasha le Shabbat avant Roch Hashana. Le jour où Hashem juge le monde entier en général et l’espèce humaine en particulier. Comme nous le disons dans la prière de Moussaf de Rosh Hashana : « En ce jour il est décrété sur les pays qui sera en guerre, qui sera en paix ; qui subira la famine, qui aura l’abondance. Chaque être vivant est mentionné pour la vie ou pour la mort. Qui n’est pas jugé en ce jour ? »

La Guémara Rosh Hashana (16a) nous enseigne que le jour de Rosh Hashana, jour où fut créé Adam Harishon, Hashem juge toutes ses créatures. Chaque action de toute l’année écoulée est scrutée.

Il est évident que ‘Hazal ne nous ont pas appris cela pour rien. On n’est pas dans un cours d’histoire. Il y a ici un message à recevoir, lequel ? Si ‘Hazal nous le disent, c’est qu’on peut changer quelque chose, on peut encore arranger. On peut encore et on doit se préparer correctement à ce grand jour. Faire Téshouva sur nos mauvaises actions et prendre sur nous de devenir meilleurs et de faire plus de Mitsvot. Supplier Hashem qu’Il écoute notre prière, qu’il nous pardonne et qu’Il décrète sur nous une bonne année.

(Un jour un Rav voyant le cordonnier travailler tard dans la nuit pour réparer des chaussures, c’est approché de lui pour lui dire de se reposer car il était tard. A l’époque on s’éclairait à la bougie et le cordonnier lui a dit : « Tant que le Ner brûle on peut encore arranger. » Il voulait dire que tant que la bougie brûle il y a de la lumière et on peut encore travailler pour gagner sa vie. Le Rav quand il a répété cela à ses élèves leur a dit : « Tant que le Ner brûle on peut encore arranger, le Ner c’est la Néshama de l’homme, tant que le Ner brûle, c'est-à-dire tant que l’homme vie, on peut arranger, c'est-à-dire on peut encore s’améliorer et faire Téshouva.)

Les Baalé Moussar ont expliqué le rapport entre notre Parasha et Rosh Hashana : Celui qui veut ressentir Yom Hadin, qu’il est debout face au juge en ce jour et ne pas avoir peur, doit suivre les conseils de notre Parasha. Il devra sentir qu’il est « devant Hashem votre Dieu ».  il accomplira ainsi ce que dit David Hamélè’h : « Shiviti Hashem Lénegdi Tamid » (Je me représente Hashem en face de moi toujours). Si quelqu’un sent la présence divine en face de lui continuellement il ne peut pas fauter. Comment un automobiliste pourra-t-il griller un feu rouge s’il y a un gendarme au carrefour ?

Le problème se situe donc au niveau de la perception de la présence divine, car tout au long de la journée nous avons de multiples occupations qui nous éloignent de cette présence. Mais si on était capable de se concentrer dessus on n’aurait aucun souci pour progresser dans la Avodat Hashem car comment fauter si on voit Hashem en face de nous ? La difficulté vient du fait que nous menons une vie diamétralement opposée à ce principe.

Comment y arriver ? Une seule solution : étudier la Tora et le Moussar. C’est ce que dit la Guémara Kidoushin (30b) : Si tu rencontres le Yétser Hara, qui cherche à te détourner de ta mission sur terre, entraîne-le au Beith Hamidrash. Le Passouk témoigne : « Hashem vit que la méchanceté de l’homme était grande sur la terre et que tout produit des pensées de son cœur n’étaient que mauvais continuellement. » (Béréshit 6 ; 5) Seule l’étude de la Tora peut sauver l’homme des pièges du monde.

Le dernier Passouk de Shir Hashirim dit : « Fuis, mon bien aimé, et comme le cerf ou le faon retire-toi sur les montagnes embaumées. » (Shir Hashirim 8 ; 14) Utilisons une métaphore afin de comprendre ce qu’a voulu nous dire Shélomo Hamélè’h : Quand le roi et sa cour partaient à la chasse sur leurs chevaux, ils étaient précédés des chiens qui grâce à leur flair débusquaient le gibier. Dès qu’un chien avait flairé un cerf il le prenait en chasse suivi du roi et de sa cour à cheval. Le cerf, traqué, n’a plus d’espoir. La seule chance qu’il lui reste c’est de pénétrer dans un buisson de roses odorantes. Ainsi camouflé son odeur se mêle à celle des roses et le chien perd sa trace.

Le chien représente le Yétser Hara et le cerf représente l’homme. Le Yétser Hara poursuit l’homme sans relâche pour le faire fauter. Mais si l’homme entre au Beith Hamidrash et se met à étudier, il dégage autours de lui un parfum de Kédousha qui met en fuite le Yétser Hara. Ne nous leurrons pas, dans notre société libertine et permissive, le seul et unique moyen de résister à la tempête qui souffle dans le monde c’est l’étude de la Tora de manière continue et sérieuse.

A l’aube de cette nouvelle année tâchons que notre crainte du Ciel soit aussi grande que notre crainte des hommes et efforçons-nous de donner plus de notre temps à l’étude de la Tora afin que nous puissions mériter une nouvelle année de vie remplie de Bénédictions.

Chana Tova

Kétiva Vé’hatima Tova

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