Dvar Torah publiés par Tomer Debora

PARACHAT VAYIGACH

 

« Ils (les frères de Yossef) lui racontèrent (à Yaakov) en disant : Yossef est encore vivant et il gouverne sur tout le pays d’Egypte. Son cœur défaillit car il ne les croyait pas. Ils lui dirent toutes les paroles de Yossef qu’il leur avait dites ; il vit les chariots que Yossef avait envoyés pour l’emmener ; et l’esprit de Yaakov leur père revécut. » (Béréshit 45 ; 26 et 27)

Lorsqu’on annonce à Yaakov que son fils Yossef est vivant et qu’il règne sur toute l’Egypte, il ne veut pas le croire. Bien que Yossef avait donné plusieurs signes à transmettre à son père afin qu’il croit ses fils, Yaakov n’en tient pas comptes. Ce n’est qu’en entendant sur quel sujet portait leur étude avant que Yossef ne disparaisse que Yaakov commence à croire ses fils.

Comme l’explique Rashi : Yossef leur donna un signe à propos de l’étude dans laquelle il était engagé lorsqu’il se sépara de son père. Ils étudiaient la Parasha de la Egla Aroufa (la génisse à qui on brise la nuque lorsqu’on trouve une personne assassinée entre deux villes et qu’on ne connait pas l’assassin) c’est pourquoi il est écrit : « et il vit les chariots que Yossef avait envoyés ». (Chariot et génisse ont la même racine en hébreu). De plus il n’est pas écrit « que Pharaon avait envoyé » mais « que Yossef avait envoyé ». C’est donc bien un message de Yossef pour son père.

Une question se pose : en quoi la preuve des chariots était-elle plus convaincante que les autres preuves que les frères ont présentées ?

La réponse se trouve dans le Passouk : « Titen Emet Lé Yaakov » La Mida de Yaakov c’est le Emet, la vérité ! Et la seule vérité c’est la vérité de la Tora. La Tora est la seule chose sur terre dont on est certain qu’elle est vraie, sans aucun mélange de Shéker. A travers les ans, à travers les siècles, la Tora n’a pas changé d’un pouce et son message est toujours actuel. Nous pourrions même dire que plus on avance dans le temps et plus son message est moderne et nous donne les réponses à toutes nos interrogations.

Tous les autres signes que les frères ont donnés peuvent être empreints de mensonges car ils prennent leurs sources dans ce monde-ci, or, notre monde, par définition, est un monde de mensonges. Mais dès que Yaakov entend un signe en rapport avec l’étude de la Tora, il sait que ce signe est vrai car il se connecte à la Tora qui est source de vérité. Il était donc sûr que Yossef était vivant.

C’est ce que Hazal ont dit : Hashem a créé le Yetser Hara mais il a aussi créé son remède c’est la Tora. Le Yetser Hara c’est le mensonge, la fiction, tout cet imaginaire qui rempli notre vie et qui nous fait passer à côté de la Vérité. C’est sa force. Il nous présente ce monde de mensonges comme s’il était réel, comme s’il avait un but, une existence en soi, alors que tout est faux. Et nous, nous courrons derrière cet imaginaire, nous sommes nos propres acteurs dans ce grand théâtre qu’est le monde. Mais tout est faux et il n’y aura qu’une seule représentation : le temps que nous passons sur cette terre. Nous ne pourrons pas revenir une deuxième fois pour redire une réplique qu’on aura mal dite ou pour arranger un geste qu’on aura mal fait. Notre vie actuelle c’est déjà la générale il n’y aura pas d’autre représentation. Le Yetser Hara, lui, il fait son travail, mais faisons-nous vraiment le nôtre ?

L’homme de par sa nature, de par sa création, est sensible au mensonge. La seule chose qui peut l’éclairer et le sauver en lui montrant le chemin où il doit aller, c’est la Tora.

Le Shla Hakadosh explique que pour ne pas oublier son nom le jour du Yom Hadin, on doit mentionner à la fin de la Amida un Passouk qui commence avec la même lettre que commence notre nom et qui fini avec la même lettre que fini notre nom.

Le Rav de Poniovitz a une fois demandé : Pourtant un homme entend prononcer son nom des milliers de fois dans sa vie, comment pourra-t-il l’oublier ? Et c’est la seule chose qu’il va oublier ? Et si son nom en entier il va l’oublier, comment pourra-t-il s’en souvenir grâce à une allusion dans un Passouk où seulement deux lettres de son nom sont citées ?

La réponse est simple, dans le monde futur, la seule chose qui tient, qui existe, c’est la Vérité, c’est la Tora. Toute autre chose qui n’est pas relié à la Kédousha de la Tora sera oubliée. Tout mensonge disparaîtra, mais notre nom retrouvé par allusion dans un Passouk, lui, sera toujours là, car il tirera sa source de la Tora.

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